Actualités 29 mai 2024

Rapports de développement durable − Structurer l'approche pour un reporting uniforme

15 solutions pour réduire les coûts administratifs

En vertu de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), à compter de 2025, les grandes entreprises devront rendre compte d’une série de facteurs de durabilité couvrant des questions environnementales (Environment), sociales (Social) et de gouvernance (Governance), appelés critères ESG. Afin de faire de ces rapports des documents solides et comparables, des normes de reporting détaillées ont été élaborées au niveau européen, à l’instar des normes approfondies instaurées de longue date en matière de rapports financiers.

Mais comment faire en sorte que cet important exercice ne débouche pas sur une surcharge administrative de même ampleur ? Le livre numérique récemment réalisé par la FEB y répond. Il pointe 15 domaines où « simplifier » et « digitaliser » permettraient de réduire la charge administrative de nos entreprises d’environ 50% (15 propositions pour réduire les charges administratives). Au cours des prochaines semaines, la FEB reviendra sur chacune des pistes avancées.

Prévenir les avalanches administratives

Les grandes entreprises qui relèvent directement du champ d’application de la CSRD doivent rendre compte non seulement de leurs propres activités (au sens strict), mais également d’éléments tout au long de l’ensemble de leur chaîne de valeur. À cet effet, les grandes entreprises devront nécessairement récolter des données auprès des (plus) petites sociétés. Par conséquent, dans un avenir très proche, les obligations de reporting en matière de durabilité se répercuteront sur l’ensemble de l’économie belge. Et c’est là que réside le danger. Il faut éviter que les entreprises ne doivent faire face à une avalanche de questionnaires à compléter pour conserver leur place dans la chaîne de valeur. Cette situation se traduirait en effet par une lourde charge administrative qui pourrait nuire, à terme, au soutien apporté au reporting de durabilité.

Pour éviter la surcharge administrative, la collecte et la mise à disposition d’informations sur la durabilité doivent être réalisées de manière structurée. La digitalisation et la normalisation joueront un rôle de soutien important à ce niveau. Il convient de mentionner à cet égard un récent projet pilote développé par le secteur financier (Febelfin), en partenariat avec d’autres acteurs − dont la FEB, qui vise précisément à harmoniser la collecte d’informations de durabilité, avec une attention particulière pour les PME. Un projet sur lequel nous reviendrons au cours des prochaines semaines.

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